Le constructeur construira neuf nouveaux modèles dans l’Hexagone. Mais il supprimera 2000 postes sur la base du volontariat.
Renault poursuit les négociations avec les organisations syndicales pour obtenir un accord social sur sa feuille de route d’ici à 2024. Le groupe, qui a entamé ces discussions en septembre dernier, a indiqué ce mardi qu’il envisageait de supprimer 2000 postes sur la base du volontariat tout en prenant des engagements sur plus de 2500 recrutements et 10.000 formations et reconversions pour acquérir de nouvelles compétences clés.
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Neuf nouveaux véhicules seront affectés aux usines françaises, ce qui conduirait le Losange à produire de plus de 700.000 véhicules par an en France. «À forte valeur ajoutée, électriques ou utilitaires, ils positionneraient la France au cœur de la stratégie industrielle et technologique du groupe», assure la direction de Renault dont l’annonce semble faire écho à l’objectif fixé par le président de la République. Le plan France 2030 présenté ce mardi par Emmanuel Macron prévoit notamment que deux millions de véhicules hybrides et électriques soient produits dans les usines françaises d’ici à 2030.
Montée en gamme
En 2019, Renault a produit 686 000 véhicules en France mais depuis, Luca de Meo, le directeur général du groupe, a mis en place une stratégie de montée en gamme destinée à accroître les marges du constructeur longtemps apprécié pour ses véhicules économiques mais peu rentables.
En Île-de-France, Renault va se délester de 200.000 m² de bureaux et réduire de moitié son empreinte immobilière des sites tertiaires (Boulogne, le Plessis Robinson…) «afin de mieux l’adapter à ses besoins réels, passant de 450.000 m² à 250.000 m² d’ici à 2025». Les organisations syndicales n’ont toutefois pas encore donné leur feu vert à ces engagements qui «restent conditionnés à la conclusion d’un accord global incluant notamment une évolution de l’organisation du temps de travail», précise le communiqué du groupe.La rédaction vous conseille
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