Le ministère de l’Économie «regrette» la vente à Samfi/Paprec.
Le gouvernement et les élus locaux n’acceptent pas la décision du finlandais UPM de mettre fin à l’activité papetière du site de Chapelle-Darblay, à Grand-Couronne (Seine-Maritime). La décision d’UPM, annoncée vendredi, de vendre l’usine à Paprec a provoqué la colère du gouvernement.
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« Nous regrettons qu’UPM n’ait pas retardé sa prise de décision alors même que les deux offres n’ont pas pu bénéficier d’un examen suffisamment détaillé », tonnent Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie. Mauvaise humeur partagée par la métropole de Rouen. Son président, Nicolas Mayer-Rossignol (PS), a annoncé son intention d’user de son « droit de préemption ».
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La papeterie a cessé son activité en juin 2020. Depuis cette date, son propriétaire cherchait un repreneur. Vendredi 15 octobre, il a opté pour l’offre du groupe de recyclage Paprec, associé à la société d’investissement normande Samfi. La veille, une offre de dernière minute était parvenue sur le bureau du finlandais. Elle émanait de Veolia, associé au canadien Fibre Excellence. Surtout, elle permettait de maintenir l’activité papetière du site.
Mobilisation pour «sauver» le site
Ce qui lui a permis d’être fortement soutenue par les syndicats.
Depuis l’arrêt de l’usine, les pouvoirs publics avaient plusieurs fois affirmé vouloir la poursuite de cette activité historique de l’usine. D’où leur désappointement au vu du choix d’UPM. Du côté de Paprec et de Samfi, on propose un projet d’investissement pouvant aller jusqu’à 450 millions d’euros, afin de produire de l’hydrogène « vert » d’une part, et de créer un centre de recyclage d’autre part.
De quoi générer 250 emplois directs et 400 autres de manière indirecte, selon ses promoteurs. Ces derniers mettent également en avant le fait que le projet contribue à lutter contre les émissions de CO2.La rédaction vous conseille
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